Le combat de l'Église contre l'avortement
Laurent Aventin
Depuis les années 70, la libéralisation de l'avortement n'a jamais cessé son extension, c'est la norme dans de nombreux pays. Le nombre d'enfants avortés est estimé à environ deux milliards d'individus en 40 ans. C'est de loin la première cause de mortalité au monde. Pourtant, de nombreuses civilisations et cultures s'y sont toujours opposées comme c'est le cas de l'Église catholique depuis le début de l'ère chrétienne. À une époque où les catholiques vivent dans un environnement préjudiciable au respect de la vie naissante, l'avortement est parfois devenu « toléré » aux yeux de certains. L'inacceptable ne peut cependant devenir acceptable et c'est ce que rappelle inlassablement l'Église depuis les dernières décennies. L'histoire des saints/bienheureux mais également les interventions des papes, particulièrement au XXe siècle, interpellent et expliquent les raisons pour lesquelles l'élimination d'un enfant non né reste un homicide. Pourtant, la pensée catholique n'a pas permis d'endiguer le fléau de l'avortement, l'opinion publique occidentale le considérant souvent comme une avancée médicale et un confort auquel elle ne souhaite pas renoncer malgré la popularité d'un Jean-Paul II ou d'une mère Térésa qui ne sont toujours pas entendus sur ces sujets. La détérioration des conditions socio-économiques ou familiales ainsi que l'uniformisation des modes de vie et de pensée participent sous forme de pressions convergentes au choix de l'avortement. Si sur le plan humain tout semble avoir été réalisé et tout semble avoir échoué, l'Église et plus particulièrement le pape dispose d'élever au rang de martyrs les enfants avortés au nom du rejet de la vérité annoncée par l'Église ; à savoir que la vie d'un être humain débute dès la fécondation et non après une période hypothétique de gestation que les législateurs de chaque pays se plaisent à définir selon les intérêts de certains lobbies. S'il est vrai que la Miséricorde Divine s'applique aussi aux enfants non nés et non baptisés, L'Église ne précise pas encore de quelle manière… Ne serait-ce pas sa mission sous le règne de Benoît XVI ? Outre les arguments théologiques et politiques, sont présentées un ensemble de prières proposées par l'Église catholique, d'une part pour redonner l'espérance qu'un jour l'avortement soit perçu pour ce qu'il est : un manque d'amour envers son prochain, envers les plus vulnérables que sont les enfants à naître ; d'autre part pour venir en aide à ceux qui ont vécu l'avortement, à ceux qui se posent la question de garder un enfant en gestation ou encore aux enfants avortés qui doivent pouvoir accéder à la béatitude éternelle. SOMMAIRE Embryon et fœtus sont-ils des êtres humains ? Que dit la Bible sur le commencement de la vie ? Pourquoi l'embryon n'est-il pas protégé ? La condamnation du sacrifice humain — et particulièrement des enfants — dans la Bible. Notre Dame de Guadalupe, protectrice de l'enfant à naître. Les Saint(es) et les bienheureux(ses). Saint Joseph Les Saints Innocents. Saintes Félicité et Perpétue. Saint Léonard. Sainte Colette. Saint Gérard Majella. Sainte Jeanne Beretta Molla. Louis et Zélie Martin. Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi. Mère Térésa. Jean-Paul II. Textes et enseignements de l'Église chrétienne sur l'avortement. Les débuts de l'ère chrétienne. Pie XI répond aux objections. Pie XII et l'exclusion de l'avortement direct. Jean XXIII réaffirme la sacralité de la vie. Paul VI confronté à la libéralisation de l'avortement. Jean Paul Ier, un règne trop court. Jean-Paul II, l'Évangile de la Vie. Benoît XVI, la poursuite d'un engagement. La Miséricorde divine face à l'avortement. L'Église doit-elle établir une liturgie spécifique ? La prière contre l'avortement et pour la vie. La messe de réparation proposée par Patricia. La prière (privée) du baptême de désir proposée par Marie. Le rosaire de l'enfant à naître proposé par Maureen. Autres prières pour la vie.
Prix
15
€
Pages
208
ISBN
978-2-84863-136-3